RDC : Les ressortissants du Kivu réfugiés à Kinshasa et Lubumbashi passent par les cachots pendant deux semaines avant d'être relâchés sous une amende. Christian BAHATI FOBAC dénonce cette stigmatisation

 

Ces compatriotes congolais victimes de l'insécurité et de guerre au sud et nord Kivu qui ont voulu prendre le refuge à Lubumbashi et Kinshasa sont totalement stigmatisés par les services de sécurités de ces deux villes. 

Ces déplacés regrettent de voir qu'ils sont considérés comme des étrangers dans leur propre pays car ils sont seulement natifs du Kivu et également si une personne est attrapée en train de s'exprimer seulement en Swahili, cette personne doit être arrêté et considérée comme M23. 

Mr le journaliste moi je suis un natif du sud-kivu précisément à Bukavu mais j'ai voulu me réfugier à Lubumbashi où il ya mes familiers, une fois à l'aéroport j'ai été arrêté, mon téléphone a été ravi, Après une semaine j'ai été relâché après avoir payé une amende équivalent d'une grosse somme au moment où je suis déplacé de guerre. Nous fait voir un déplacé sous anonymat. 

Le jeune notable du sud-kivu Mr Christian BAHATI FOBAC regrette ce comportement des agents de migration commis à l'aéroport de ndjili et Lubumbashi suite à cette unième stigmatisation de la population victime de l'insécurité, c'est ainsi qu'il demande d'urgence l'implication des autorités politico-militaire afin d'apporter un soulagement, une forme de panser les plaies et blessures de nos compatriotes de l'Est de la RDCongo.

Je sais que le rôle d'un militaire c'est de maintenir la paix dans le pays, de le défendre contre les agressions extérieures, de faire respecter l'ordre public en assurant la sécurité des personnes et de leurs biens sans oublier qu'il doit collaborer avec cette population, chose étonnante une fois si les militaires commencent à arrêter les gents qui parlent Swahili il s'agit là d'une ségrégation, une déviation totale et grave car tous nous sommes tous congolais et nous devons tous ensemble s'impliquer pour la sécurité de notre pays, a martelé Mr Christian BAHATI FOBAC

Rédaction