Paix et cohésion en RDC : je rêve d'une rencontre entre Tshisekedi et Kabila.(Tribune d'Oswald Rubasha)
Joseph Kabila est rentré dans son pays et c’est un droit naturel à tout citoyen. Jusqu'à preuve du contraire, c'est l’unique drapeau national hissé devant les établissements publics dans la ville de Goma qu’on voit encore partout en RDC. Le temps des polémiques stériles est révolu, il nous faut une paix des braves. Et c’est possible.
L’expérience de Joseph Kabila à la présidence du pays s’est nourrie de sept ans d’expérience post-présidence, le pays a besoin de cette sagesse.
De même, hier opposant et aujourd'hui président de la République, Félix a acquis une sagesse dont la nation a besoin. Je rêve d' une rencontre entre les deux sages de la nation pour une paix réelle et rapide dans notre pays.
Je dénonce tous les extrémistes qui s’emploient à entretenir de l’adversité entre ces deux compatriotes qui sont les seuls congolais actuels qui ont l’expérience de la présidence d’une République agressée.
Outre, la rencontre entre S.E Monsieur le président Félix Tshisekedi et Martin Fayulu fait suite à d’autres dans le passé récent. Entre les deux personnalités, il se murmurait déjà un rapprochement depuis la campagne électorale. Pour ce qui est de Martin Fayulu particulièrement, je note qu'il est resté fidèle et constant dans son inconstance.
Mais l’heure n’est plus à la stigmatisation des uns contre les autres, la situation actuelle du pays nécessite un dépassement de soi, un sursaut collectif, une mobilisation de toutes les énergies nationales disponibles autour des objectifs de paix et de la cohésion nationale.
Et c’est possible d’y arriver en prenant simplement et rapidement le chemin tracé par les princes des églises catholique et protestante, c'est-à-dire CENCO et ECC dans leur initiative du pacte social.
Cependant, mon impression est que les pourparlers de Doha apparaissent comme la continuation des pourparlers de Naïrobi dont l’issue est connue de tous. Depuis les déclarations aux contenus uniques mais signées séparément par les représentants de la délégation de Kinshasa et de Goma, l’initiative de Doha avait suscité beaucoup d’espoir mais malheureusement éphémères.
Je crains que le rapport de force sur le terrain de combat puisse dicter le jeu et les enjeux. Et là, la fracture nationale risque de s’aggraver.
Faut-il alors compter sur l’éventualité d’une paix qui serait consécutive à la signature du contrat minerais et sécurité telle qu’attendue bientôt à Washington ? Donnons-nous rendez-vous plus tard pour en parler.
En attendant, retenons que la paix en RDC est avant tout l’affaire des congolais.
Par Gaspard LWENDO
Je suis en accord avec votre vision Dans le perspective d'une dynamique de solution congolo-congolaise a la crise actuelle. En passant, je salue le pas fait par Fayulu
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